Toujours selon le même principe, je GoogleEarthe l'agglomération toulousaine.
Et j'en trouve, des copines.
A la fin des années 50/début 60, on n'aime pas que les noms de région et les oiseaux. Les fleurs, c'est grave tendance aussi :
Une, rue des édelweiss
Six, rue des géraniums
Et une rue des pivoine.
C'est drôlement fleuri vers Rangueil.
Et vers Fontaine-Lestang ? On donne dans le régional
Une, rue de la Brie
Une, rue de la Corse
Une, rue de la Beauce
Nous en sommes à 131.
Et que du poétique : Le nom des rues où sont implantées les copines renvoient à du régional (Villefranche, Venerque, Layrac, Aude, Gers, Bourgogne, Roussillon, Gascogne, Berry, Brie, Corse, Beauce), du bucolique (source), des arbres et des fleurs (chênes, pins, pivoines, édelweiss, géraniums, genêts, lilas, tamaris), des oiseaux, (alouettes, rossignols), des poêtes (Claude Vernet), un ministre de l'instruction publique (Alfred Nicolas Rambaud) et un capitoul (Nicol).
Le poète, on prend. Le ministre de l'éducation aussi, son boulot ne consiste-t-il pas essentiellement à donner des noms d'oiseaux à ses élèves. Mais le capitoul ? Il dépare un peu, non ?
Voyons son pédigrée ? http://jpu.aieuls.com/FrancebleuToulouse/NICOL.pdf
Magnifique : il a su siphonner l'argent public pour restaurer son château en 1763 et garder l'honneur d'avoir une rue à son nom. Un Proman la bricole, un artiste. On l'adopte.
D'autres l'ont adopté avant nous : son œuvre a inspiré un futur ex-candidat à la présidentielle connu.
Nous pouvons être fiers : la continuité de l'Etat français est assurée à travers les anciens et nouveaux régimes.
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