(c)

( extrait d'une photo tirée de "Balma, deux mille ans d'histoire")

jeudi 29 septembre 2016

Vide

Ma maison est vide.
Les placard sont vides, j'ai même démonté les étagères :


Il reste le compteur bleu qui a mon âge. Il sera remplacé par un Linky tout neuf, connecté à internet. Byebye Vintage. Comment ça ? Moi aussi ? Non : je ne suis pas bleu et je suis connecté à internet, je ne nécessite pas encore un remplacement.


La salle a manger paraît plus grande, je me demande si je vais y remettre des meubles. Une ou deux caisses Allibert pourraient faire l'affaire.


Je ne récupère pas non plus les luminaires chinois de l'époque Ming.


Ni la table Moob. Elle servira à poser des outils et des pots de peinture avant d'aller rejoindre le bahut-bureau assorti et de sinistre mémoire. La vengeance est un plat qui se mange deux fois.


Où j'ai bien pu mettre tout ça ? Ben, j'ai Aspiratout.


Je l'ai acheté à Mary Poppins.
Bonne affaire. 

vendredi 23 septembre 2016

Sortir du nucléaire

Il y a un an, j'ai fait une étude de marché avant de m'abonner au gaz et à l'électricité.

Pour moi, l'opérateur historique EDF, c'est surtout l'entreprise qui construit des centrales nucléaires, fait du blé pour ses actionnaires et laisse la collectivité - que dis-je, la postérité - gérer les déchets.
L'autre opérateur historique, GDF-Suez-Engie, c'est pour moi au gaz naturel ce que Total est au pétrole.

Pas question de m'abonner chez eux. Je cherche alors de l'éthique, du durable et du soutenable pour mon budget.

Pour le gaz, personne n'est vraiment clair, la première usine de méthanisation des déchets ayant été raccordée au réseau GrDF il y a moins de 15 jours. Tu comprends vite que tout le monde s'approvisionne au mêmes endroits, quitte à fermer les yeux sur les trafics aux frontières.

Pour l'électricité, par contre, l'alternative existe : Hydraulique, éolien, solaire, ... quelques gigawatts sont disponibles à ceux qui veulent bien les acheter.

En faisant un effort financier minime, j'ai pu greenwasher ma maison en m'abonnant à Lampiris, avec la caution de "Que Choisir". Je dormais sur mes deux oreilles.

Patatras, depuis le 14 juin, C'est Total qui s'écoblanchit avec mon pognon, c'est écrit là.

Re-étude de marché. Il reste une coopérative qui affiche clairement où et à qui elle achète son électricité écolo. En plus, pour moi qui n'utilise pas l'électricité pour le chauffage ni l'eau chaude sanitaire, c'est moins cher que chez Total ! L'écologie, c'est même rentable pour moi.



Vu ma consommation électrique annuelle, ma contribution a tout de l'effort du colibri. Je redors mais sur une seule oreille, l'autre se demande où elle va acheter son gaz.

En attendant, pour consommer moins de gaz, je vais m'abonner au bois, ça aussi,c'est local, renouvelable et agréable. Si je suis assez riche, j'ai même choisi le poêle : il sera tout beau, tout rond, tout vitré.


Voyons ça. L'engin est fabriqué au ... Danemark. Bon, c'est en Europe et au moins, en Scandinavie, ils savent ce que c'est que le froid.

Donc, fabriqué au Danemark par une société ... suisse.
Grrr.

jeudi 22 septembre 2016

Savoir se dépasser pour aller plus loin

Ca alors, J'ai déjà un courrier de la mairie dans ma boîte à lettres! On m'autoriserait donc le lendemain de la récépissation ?
Néni, ce n'est pas l'urbanisme qui m'écrit un mot doux mais la police municipale. Aïe, Bricoleman, tu as encore fait des exploits ? C'est pas moi, je n'ai pas encore commencé à exploiter !
Bon, qu'est-ce qu'on me susurre dans cette mise en demeure


Ah tu vois, c'est pas moi, c'est maman, on lui reproche une haie qui empiète sur la voie publique. Ca devait arriver, depuis le temps tu te souviens ?
Ah non, un peu plus bas, il est question de trottoir, c'est donc de l'autre côté. Voyons ça :


Évidemment, j'aurais dû y penser. Et c'est qui qui dépasse les bornes des limites?  Hein ? Qui ?

C'est l'Olivier.


mercredi 21 septembre 2016

Un vrai carton

17h30 Mardi.

La mairie ferme à 19h aujourd'hui. Chouette !

Avant de partir faire l'acteur, je me fade une petite heure d'embouteillage, aller-retour. Je ne suis pas seul. Je veux dire, sur la route et sur ma voiture. Oui, sur ma voiture. C'est la semaine européenne de la mobilité, je covoiture avec une araignée, ça change des figuiers. Elle chasse le moustique sur mon rétroviseur, devant chez moi la nuit et dans le parking du personnel le jour. Ne le répétez pas, elle n'a pas encore son badge.
Photo de la coivoitureuse (zoome un peu sur le centre du miroir, lecteur) :


J'arrive à la mairie.
"Bonjour Madame.
- Bonjour, en quoi puis-je vous être utile ?
- Je viens déposer une demande d'autorisation de travaux contre récépissé.
- Je peux vous la prendre mais pas récépisser. Il faut aller à l'urbanisme, c'est en face de tintinmarché.
- Il sont encore ouverts ?
- Tintinmarché ? Oui. J'y vais dans 10 minutes.
- Formidable. Et l'urbanisme ?
- Plus maintenant, mais demain matin, oui.
- Merci Madame."

Une heure à polluer la planète pour rien. En plus j'ai obligé l'araignée à s'accrocher fort à sa toile. Si ça se trouve elle va déménager, et je vais solovoiturer demain.

8h30 mercredi.

"Allo, chef ?
- Tu es encore en retard ? D'habitude c'est vers 9h que tu me téléphones.
- Oui, mais aujourd'hui, ce sera encore pire, je vais voir des collègues à l'urbanisme.
- L'urbanisme du SI ?
- Non, ça c'est si tu souhaitais qu'on s'occupe de cela. Pour le moment je s'occupe d'autre chose mais important, tout de même. Je demande l'autorisation de tout casser chez moi.
- Quand tu casses tout dans les ordis du boulot, tu ne demande pas d'autorisation.
- C'est pas faux. Mais c'est si soudain quand ça survient que je suis souvent surpris, tu sais ?
- Mouais, A tout à l'heure
- A tout à l'heure."

9h pétantes.

"Bonjour Monsieur l'urbaniste
- Bonjour, en quoi puis-je vous être utile ?
- Je viens déposer une demande d'autorisation de travaux contre récépissé.
- Je récepisse. Vous voulez parler à l'architecte conseil ?
- Oh oui, avec plaisir.
- Bonjour Monsieur l'architecte conseil,votre collègue vient de récépisser et me conseille de vous demander des conseils.
- C'est mon métier."

L'architecte parcours le dossier, pose des questions, demande des précisions et s'enthousiasme:

"Monsieur le projeteur de travaux, j'adhère. Je vous félicite d'avoir su garder l'âme de cette maison d'ouvriers typique des années 60 en recréant les moulures aux fenêtres et en conservant les persiennes. Tant de gens auraient posé de vilains volets roulants à votre place. Bravo !
- En fait, j'ai bien été conseillé.
- Bon choix ! Où officie cet éminent collègue ?
- Elle travaille à l'INSEE.
- Il y a des talent dans l'administration française. Je suis fier de ce constat.
- Je transmettrai.
- Au revoir.
- Au revoir."

Cool, Photo du récépissé:


Maintenant c'est sûr, c'est un projet qui va cartonner. En fait, je crois qu'il cartonne déjà :


samedi 17 septembre 2016

Vide, vite

Avant, mon chantier était assez virtuel : il s'agissait de choisir des matériaux chez des marchands,



sélectionner des artisans,


faire des calculs savants




dessiner des Sweet home 3D en s'amusant,




facile...

"Drine !
- Allô, c'est le maçon.
- Bonjour maçon. Qu'est-ce qui vous amène ?
- Je viens avec ma masse casser votre mur dans 15 jours. La maison est vide ?
- Houla ! Elle le sera."

Cette fois ci, je suis dans le concret. Il me reste des démarches administratives à accomplir, relancer les artisans qui ne m'ont pas encore envoyé de devis, organiser une réunion de chantier...

Et pour la quatrième fois en trois ans, faire mes cartons.

A donner : 242 bouteilles de bières (vides), un tube de crème relaxante spéciale lumbago (vide),
A vendre : un carton de Tupperwares (plein)
A louer : dessous de pont avec clochard (pleins)

Non, je rigole, je n'ai bu que 200 bières depuis le coup de fil du maçon, mes Tupperwares sont des contrefaçons et j'ai des propositions d'hébergement provisoire (plein).

Par contre, ça va bouger sur le blog. Abonnez vous, rabonnez-vous C'est prévu dans le menu ci contre --->
Je vous attends. Plein.

lundi 12 septembre 2016

Encore des copines

A Balma, rue du Berry, deux autres copines

et rue de Gascogne, une autre

et aussi chemin des pins, (salut Monique !)

A Toulouse, rue de Villefranche :


Bienvenue au club, déjà 18 adhérentes !

Quand on sera 500, on présentera une candidate à la primaire. Mais non, pas la primaire des présidentielle, celle de la peinture