Ici, dans ma rue, elles sont 5, en 3 groupes :
la plus belle de toutes, objectivement |
celle là est un peu déguisée avec son œil de bœuf, mais c'est bien la même |
La maison de droite a un peu grandi mais à la base c'est le le même modèle |
Là, dans la rue d'à côté, une autre :
Là-bas à Toulouse, elles sont multitudes, pas toujours en bon état :
En travaux. Il était temps. |
6 d'un coup ! |
Il y en a partout.
Le sujet te passionne toi aussi ? Je m'en doutais.
Un peu d'histoire :
En 1950, la France manque de logement bon marché. L'initiative privée est défaillante, comme en 2016 pour amener internet dans les campagnes reculées. Les riches veulent bien investir mais à condition de récolter de la thune, et ceux qui n'ont pas de logement en 1950, justement, de la thune, ils n'en ont pas.
En 2016, le Conseil départemental pallie pour internet mais en 1950, il n'existe pas encore. Alors, comment faire ?
Un député de la quatrième république, groupe des "Indépendants et paysans d'action sociale" fait voter une loi dite "Plan Courant". L'idée est d'offrir aux particuliers des taux de crédit immobiliers réduits à condition de louer à prix modéré pendant 20 ans et de se conformer à des modèles de maisons, dont le celui de la mienne. Tout s'explique, y compris l'adaptation discutable de la maison au terrain sur laquelle est est construite. Ma maison n'est pas adaptée à la topologie locale mais à la pénurie nationale, nuance. Je gagne au change, c'est une bien plus noble mission, avoue.
Autre temps, autre problématique, maintenant, Toulouse Métropole, la Région Occitanie et l'État me subventionnent pour isoler ma maison afin qu'elle émette moins de gaz à effet de serre et continue de participer à l'effort national. Quelle grande destinée pour une si petite maison !
Je reprends donc le flambeau familial à plusieurs titres. Le plus intéressant, sommes toutes, étant le titre de recettes.