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( extrait d'une photo tirée de "Balma, deux mille ans d'histoire")

lundi 16 janvier 2017

Le bleu, ça vaut une fortune

Le peintre est en train de mettre au jour la couleur d'origine de la chambre nord. Le premier occupant était un garçon !

Un

Deux
Trois

M'enfin, j'ai même pas eu le temps de profiter de la jolie couleur d'origine.
Le même problème se pose à tous les restaurateurs. Si tu ne me crois pas, va donc voir le débat qui agita l'intelligentsia toulousaine dans les années 90.
Qu'est-ce qui est la plus authentique ? Le bleu du début qui n'a peut-être duré que 5 ans, l'abominable tapisserie marron qui est restée 30 ans ou le blanc contemporain que n'aurait pas renié maman ?

Heureusement, que ce genre de débat, certains s'en tamponnent. Du moment que le fric rentre, on se fout de l'histoire. Qui donc ? L'excellent maire de la bourgade à côté de Balma : le maire de Toulouse tente en douce de vendre la salle bleue du centre culturel à un promoteur immobilier.

Alors, ma chambre bleue, tu comprends que tout le monde s'en fout.
Pas moi. Je vais toucher combien pour cet iconoclasme ? Je vais consulter un expert.
"Allo Jean-Luc, tu touches quel pourcentage quand tu casse du bleu ?
- (censuré)
- Ah quand même !"

Ma fortune est faite, encore une fois.

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