C'est pas un métier facile

Je tourne autours du pot et plus j'attends, plus ce sera difficile. Plus la forêt de tuyaux et de câbles progresse, plus j'ai de contournements à faire.
De quoi je parle ? De plâtre. Tu te souviens? Il est vrai que c'est vieux déjà.

Au boulot!
C'est quoi le mode d'emploi déjà ? Ah oui : saupoudrer 1Kg de plâtre dans 75cl d'eau. Pour le liquide, ça va le faire; il y a autour de moi pléthore de bouteilles de pinard vides mais pour le solide, je n'ai pas de balance sous la main.
Donc, mode d'emploi custom (casse gueule en français, NDLT) : un pif d'eau pour 3/4 de pif de plâtre.

De l'eau, du plâtre, la vie... Mouaif. Trop liquide. Hop, dans le seau à côté. Pas vu, pas pris. On touille, c'est blanc, onctueux et chaud comme du ... comme de la crème aux amandes.

Au mur, citoyen !

C'est foutrement facile à tartiner mais ça sèche vite. Bilan, un quart de gamate perdue.

Deuxième tour.  1/2 pif d'eau pour 1 de pif de plâtre. On touille et c'est ... instantanément figé. un vrai mur en kit dans ma gamelle. Comme je n'ai pas de rail pour le fixer, je jette et procède au troisième tour.
Je trouve des proportions acceptables, j'enduis et admire le résultat. Vu de loin, ce n'est pas mal :

Je compte vite poser des meubles de cuisine devant pour que tu ne viennes pas voir de près.

Chômage technique, il me reste plus de la moitié du trou à enduire mais mon sac de 5Kg est vide. Je range le chantier et passe chez Castor Sénior me réapprovisionner avant que ça ferme. Prévoir 4 sacs.